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Si nous retrouvons dans les sculptures de Ule Ewelt, le dessin arqué de l'encolure et du garrot qui donne aux animaux préhistoriques un aspect ramassé, ce n’est pas le fruit du hasard. A l’origine de son travail, il y a bien un monde rupestre, ferrugineux qui rappelle le rapport essentiel de l’homme à la terre.

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Apparaissent alors des chevaux magnifiques et des bisons robustes, des mammouths imposants et des chèvres fières, prêtes à bondir. Ménagerie fantastique venue de la nuit des temps.

 

Ces œuvres sublimes attireront-elles la bienveillance des puissances surnaturelles, comme leurs ancêtres du paléolithique en étaient chargées ?

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